Rencontre autour d’un livre le lundi


23 septembre« Mille ans de jeux olympiques »Moses Finley et HW Pleket
14 octobre« Guyanes »Jean Paul Delfino
18 novembre« Le nageur de Bizerte »Didier Decoin
9 décembre« Les armes de la lumière »Ken Follett
13 janvier« La vrai vie de Gustave Eiffel »Christine de Kerdellant
10 février« La statuette »Stefania Auci
10 mars« Louisiane »Julia Mayre
7 avril« Oberkampf, vivre pour entreprendre »Etienne H.Mallet
12 mai« L’aventure du métropolitain »Roger Henri Guérand
16 juin« D’or et de jungle »Jean Christophe Rufin

Les jeux Olympiques constituent la manifestation la plus médiatisée du monde ; pendant quinze jours des centaines de millions d’individus ont les yeux rivés sur les compétitions. D’où vient cette fascination ? Qu’avons-nous retenu de l’histoire et de l’expérience millénaire des Grecs ? Et d’abord, comment se déroulaient les jeux voilà vingt à vingt-cinq siècles ?

Moses Finley met sa culture encyclopédique et un talent de conteur pédagogue, qui ont établi sa réputation mondiale, au service du sujet. Il détaille les lieux, les étapes de la sélection des athlètes, étudie les différentes épreuves, les rituels religieux et politiques qui entourent les jeux. Il nous montre que les débats agitant aujourd’hui le monde olympique sont tous déjà connus des Grecs : le professionnalisme des athlètes, le dopage, l’influence des politiques et de l’argent, la fortune et l’utilisation des vainqueurs, le chauvinisme et la récupération nationaliste.

Enrichi d’une trentaine de planches, cet ouvrage est autant une superbe histoire qu’une leçon de choses sur l’olympisme.


Paris, 1870. Clara, gamine de quinze ans, est cueillie sur les barricades de la Commune et condamnée comme pétroleuse à huit ans de bagne.
Au même moment, Mané, esclave, rentre de la guerre qui a opposé le Brésil au Paraguay. L’empereur Dom Pedro II lui a promis la liberté. Il n’a pas tenu parole. Mané s’enfuit donc vers cette terre de liberté voisine, une terre nommée Guyane.
Alphonse de Saint-Cussien, rejeton d’une famille de parvenus, multiplie les frasques. Joueur invétéré, il accumule les dettes et se voit contraint de quitter la France pour échapper à ses créanciers.
Au fil de cette flamboyante saga, Jean-Paul Delfino confirme son immense talent de conteur. Son tableau sans concession de la politique coloniale française en Guyane entremêle ces trois destins, trois affluents qui n’auraient jamais dû se croiser, mais que le cours de l’Histoire a réunis en un seul fleuve, puissant et tumultueux comme le Maroni.


L’auteur est comme un peintre surplombant un prodigieux chant de bataille avec une longue-vue. C’est dans une aventure contemplative et sensorielle qu’il nous immerge. Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.





Paris, 1720. Marguerite Pancatelin, la Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français.

Parmi elles, trois amies improbables : une orpheline de douze ans à la langue bien pendue, une jeune aristocrate désargentée et rejetée par sa famille ainsi qu’une femme condamnée pour avortement. Comme leurs compagnes à bord de  La Baleine, Charlotte, Pétronille et Geneviève ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers. Et n’ont pas leur mot à dire sur leur avenir. 

Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité – maladie, guerre, patriarcat –, traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.





Animé par Laura Ogerau  01 30 43 75 64 / 06 67 38 10 41


Rendez-vous à 14h00
Maison des associations
37 avenue du Plan de l’Église à Voisins-le-Bretonneux